Le Secrétariat exécutif du Fonds vert pour le climat (FVC) au Burkina Faso, une structure de la Primature, a animé une conférence publique, ce jeudi 17 juin 2021, au profit du personnel, des encadreurs et élèves de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF). « Les mécanismes et procédures de financement du Fonds vert pour le climat » était, à l’occasion, le thème au cœur des échanges.
Avant de faire place au conférencier, le Directeur Général de l’ENAREF, M. Adama BADOLO, a souhaité la bienvenue à la délégation du Secrétariat exécutif du FVC. Il a indiqué que « cette conférence est une opportunité pour nous personnel et stagiaires de l’ENAREF, pour s’informer sur le Fonds vert pour le climat».
Le thème a été développé par l’assistant de l’Autorité nationale désignée du Fonds vert pour le climat, M. Habraham SOMDA, par ailleurs spécialiste en planification et sui-évaluation. Son exposé s’est articulé sur la finance climatique, les domaines éligibles, le cadre d’allocation des ressources et les dispositifs mis en place pour faciliter l’accès aux financements du FVC, entre autres.
Concernant la finance climatique du FVC, le conférencier a révélé qu’elle est destinée aux activités d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. A ce titre, les projets éligibles, a-t-il précisé, doivent permettre aux populations, de s’adapter aux changements climatiques, ou atténuer les émissions de gaz à effets de serre. Il est aussi ressorti de ses explications que les financements octroyés par le FVC sont fournis sous la forme de subventions, de financements par actions, de garanties ou de prêts concessionnels.
Le montant des financements des projets varie de 0 à plus de 250 millions de dollars américains, en fonction de la taille du projet, selon M. SOMDA. « Micro projet : 0 à 10 millions USD (environ 5 milliards de F CFA), Petit projet : 10 à 50 millions USD, Moyen projet : 50 à 250 millions USD et Grand projet : plus de 250 millions USD », a-t-il détaillé.
Les porteurs de programmes à financer par le FVC, de l’avis du conférencier, peuvent être des ministères, des institutions publiques, des collectivités territoriales, des ONG, entre autres. Mais, le FVC ne finance pas une personne physique (un individu), a-t-il dit. Le FVC intervient à travers des intermédiaires, à savoir des entités accréditées, afin de canaliser ses ressources vers des projets et programmes climatiques.